Votre matériel – nos conseils

En 2018 si tous les postes sont heureusement reliés par un réseau filaire nous vous suggérons un équipement de ce type pour les stations et le serveur. Nous verrons enfin les autres cas, moins favorables malgré le progrès, où vous aurez besoin d’une connexion TSE parce que des stations sont dans un autre bâtiment ou parce que des stations sont reliées par WIFI. Le jargon en filaire parle de stations Clients lourds, en TSE les stations sont des clients légers et les ordinateur peuvent alors être simplifiés. Mais il faut alors en plus un serveur TSE.

Nous préconisons un équipement qui répond à ces caractéristiques

Puissance des stations
Aujourd’hui un médecin fait tourner de nombreux logiciels en même temps : navigateur, client mail, télétransmission, carnet de rendez-vous, Word etc. Sans parler des logiciels invisibles que sont les couches Sesam Vital, les drivers du lecteur de cartes ou l’antivirus. Le navigateur ne doit pas être négligé : Firefox avec 3 onglets ouverts peut facilement prendre 600 Mo de mémoire. Nous proposons ainsi une configuration qui répond à des besoins plus gourmands que ceux du seul MedyCS, pour supporter le fonctionnement de logiciels ouverts simultanément :
RAM : 6 Go mini de mémoire (on recommandera 8 Go).
Les configurations à 4 Go faites pour surfer et lire ses mails, souvent mis en avant en boutique PC familial de supermarché, ne peuvent convenir. Elles rameront comme station professionnelle.
Disque : Pour les postes de travail, privilégier la technologie SSD. Si vous optez pour un disque dur plus classique, une vitesse de 7200 est vivement conseillée. De nombreuses configurations «tout en un» ou de portables utilisent des petits disques 5400 : ils sont à proscrire.
MedyCS ne stockant rien en local, il n’exige pas en lui-même beaucoup d’espace disque, mais pensez aux autres applications et aux mises à jour Windows : 256 Go est un strict minimum.
Processeur : C’est un peu compliqué car les dénominations changent rapidement. Certains cœurs i3 sont plus rapides que certains cœurs i5. On a moins de chance de se tromper avec un cœur i5 (ou mieux i7).
Les processeurs basse consommation type Atom ou Celeron sont à bannir.
Comparatif : http://www.tomshardware.fr/articles/comparatif-cpu-amd-intel-processeurs,2-8-15.html

Serveurs
Un serveur classique avec 8 Go de RAM et disque dur RAID 1 de 2 To ou +
Note sur les SSD sur le serveur de base de données : Avec un lecteur SSD, le gain de performances est certes réel dans le cas d’une utilisation classique. Cependant, il convient de noter que les disques SSD sont généralement limités dans leur nombre de cycles d’écriture (les données ne peuvent être écrasées qu’un nombre limité de fois – même si ce nombre est très grand). C’est sans conséquence pour la plupart des usages, mais c’est moins vrai pour les bases de données qui réalisent un grand nombre de lectures/écritures chaque seconde. C’est pourquoi un disque SSD classique (grand public ou professionnel) ne convient pas pour une utilisation de serveur de base de données ; seuls des disques SSD spécifiques peuvent répondre à cet usage d’écriture intensive. Avant d’installer un disque SSD comme disque pour les bases de données, il convient de s’assurer qu’il est suffisamment fiable pour cet usage.
Si des stations sont dans d’autres bâtiments ou reliées en WIFI, il faut en plus un serveur dédié TSE avec 16 Go à 32 Go de RAM Disque Dur RAID1 512 Go ou éventuellement SSD 512 Go. Un de nos installateurs recommande SAMSUNG séries 850 Pro ou Intel car ils sont réputés particulièrement fiables.
Note sur la virtualisation : La virtualisation (plusieurs serveurs logiques, dans un serveur physique) peut être proposée pour éviter l’achat d’un serveur supplémentaire pour le TSE mais il ne faut pas perdre de vue que les serveurs logiques continueront de partager les mêmes ressources physiques (processeur, mémoire, disque etc.) ce qui peut provoquer des goulots d’étranglement à certains niveaux. Nous préconisons que le serveur de base de données bénéficie d’une carte réseau et d’un disque dur dédié.
Article en anglais sur ces problèmes de goulot d’étranglement :
http://searchservervirtualization.techtarget.com/feature/Eliminate-I-O-bottlenecks-improve-VM-performance

Des confrères ont installé, ne tenant pas compte de notre avis défavorable, des réseaux à partir de stations ou même de serveurs APPLE grâce à des émulateurs WINDOWS. Les informaticiens de GYNELOG eux aussi fanatiques du MAC sont amenés à les aider avec soins pour que leur configuration fonctionne et s’adapte aux versions successives. C’est plus lourd et plus cher !